Call center : exigez une période d’essai !

Il y a des prestations qui resteront toujours mystérieuses : le consulting, le marketing… et la prospection confiée à une société ! Appeler un call center peut en effet faire un peu peur : sur combien de temps vais-je m’engager ? Combien cela va me coûter ? Et si les rendez-vous sont de mauvaise qualité ? Sans compter les rumeurs (ou vérités) issues de mauvaises expériences de call center en offshore.

Et pourtant, la prospection téléphonique, ça marche et c’est formidable. Alors comment bien aborder ce partenariat ?

Une seule solution, qui a fait ses preuves : une courte période d’essai.

Comme pour un salarié, vous pouvez pressentir que cela va bien se passer avec la société de prospection téléphonique. Et comme avec un salarié, vous exigez quand même une période d’essai. Elle va permettre à chacune des parties de se connaitre, de rôder le discours et de bâtir les prémices d’un partenariat sur une longue durée.

Il faut trouver le bon équilibre entre une prestation qui n’a pas le temps de démarrer et une prestation tellement longue que ce n’est plus une période d’essai.

Il est clair qu’en 5 heures, on ne pourra tirer aucun enseignement des appels, car le volume n’est pas assez important.

Le bon volume se situe entre 30 et 40 heures. A raison de demi-journées de 3-4 heures, cela représente donc un peu moins d’une dizaine de sessions d’appels. Ces 10 demi-journées peuvent s’étaler sur 1 mois, afin d’avoir un maximum de recul.

A l’issue de l’essai

Vous pouvez alors augmenter ou diminuer la cadence, comme vous le souhaitez. La prospection téléphonique est redoutable, car quand vous y avez gouté, vous ne pouvez plus vous en passer ! Et rien n’empêche, pour une raison qui vous appartient, de suspendre quelques temps la mission : c’est tout l’avantage de la flexibilité de la sous-traitance.