Je suis effaré de rencontrer régulièrement des professionnels qui me confient : `Moi, je suis un mauvais commercial`.
D’autant plus que j’ai pu les voir à l’œuvre, souvent après s’être présentés par exemple : ils ont donné une image claire, puissante, convaincante de leur activité. Bref, ils ont effectué, sans le savoir, un acte commercial tout à fait correct.
N’y a-t-il pas un décalage entre ce qu’ils sont et ce à quoi ils imaginent devoir ressembler ?
Peut-on enfin faire taire ce commercial exubérant, avec ses bagues et sa gouaille, plein de bagout, une voix forte et qui sent l’after-shave ?
Sincèrement, c’est à lui que souhaite ressembler notre professionnel ?
D’abord, comme disait Alain Thiry (in `Méthodes d’études et stratégies d’apprentissage avec la PNL`) :
Il n’y a pas d’échec, il n’y a que du feed-back.
Ce sont les jeunes qui ont l’habitude de dire `je suis nul`, probablement en référence à la pire des mauvaise note à l’école. Car ils vivent les notes comme un message relatif à leur identité.
Ceux qui échouent disent `c’est trop difficile`
Ceux qui réussissent disent : `c’est trop difficile, je dois faire mieux`.
Vous n’êtes donc pas nul en commerce ! Mais vous êtes intéressé à progresser…
Oubliez donc le mauvais modèle Jean-Claude Convenant (Caméra Café). C’est une caricature, et je pense que vous ne confieriez pas votre business à une caricature. A partir du moment où :
- Vous écoutez et aimez écouter vos prospects
- Vous avez compris ce que désire votre prospect au fond de lui
- Vous maîtrisez suffisamment votre offre technique pour la mettre à disposition du prospect pour l’aider à accomplir ses désirs
…alors vous êtes le meilleur commercial ! Quel que soit votre caractère, timidité ou autre… Et vous écraserez toute votre concurrence car seul 1 commercial sur 100 se livre à cet exercice, la plupart se contentant de proposer aux prospects leur catalogue de produits…